Compte rendu de la conference Mercredi 16 Octobre 2019 par M. Pierre Sevaistre

“Au Japon de façon définitive depuis 1994, Pierre Sevaistre est d’abord passé par l’aérospatiale avant d’être en charge de l’audit interne et de la gestion chez Nissan.
A la retraite depuis 2010, cela ne l’a pas empêché de continuer à travailler ni même de commencer écrire. Son premier ouvrage “ « Le Japon Face au Monde Extérieur, une histoire revisitée » paru en 2016, nous raconte les relations difficiles du Japon avec le monde extérieur – inspire de sources japonaises.
Le second livre, paru en 2017 “Nihongo cette étrange langue qu’utilisent les japonais » est un essai sur la langue japonaise vue sous plusieurs angles différents.
A ses heures – jamais perdues – Pierre est également le Trésorier de l’UFE Japon.

Pierre-Sevaistre Ufe-JaponDans Nihongo il commence par quelques souvenirs de son apprentissage du japonais avec les outils d’il y a quarante ans, les livres et les cartes de kanji ou les dictionnaires comme le Nelson pour les comparer à tout ce qui est maintenant disponible sur smartphone. Après quelques considérations sur la structure de la langue elle-même, ouralo altaïque, agglutinante, sans genre et avec un ordre des mots sujet complément verbe, et la caractéristique de son langage honorifique, je rentre dans la question de l’écriture, comment écrire une langue qui n’a pas été faite pour ça avec des caractères chinois.
Pierre nous explique également l’origine des caractères chinois, comment ils sont apparus, quelle est leur logique (figurative, symbolique, phonétique) pour passer à celle de leur introduction dans la langue japonaise.
D’abord les japonais écrivaient le chinois – kanbun – uniquement pour lire, ils devaient traduire à haute voix, puis ils ont commencé à changer l’ordre pour l’adapter au japonais et à introduire des kanas pour compléter les mots ou indiquer les enclitiques.

Les femmes à l’époque Heian n’étaient pas censées connaître les kanjis autres que la cinquantaine qui servaient à écrire les hiragana. Mais petit à petit elles se sont mises à introduire des kanjis dans leurs hiragana.

Pierre-Sevaistre Ufe-Japon

 

Des deux côtés opposés, hommes et femmes ont commencé à mélanger les kanjis et les kanas et à la fin du 19ème cela a donné une langue proche de celle qui est utilisée actuellement et proche de la langue parlée.

 

Pierre-Sevaistre Ufe-Japon

 

La langue japonaise est très difficile à maîtriser elle est très riche et l’étudier permet de mieux comprendre les gens qui l’utilisent et de mieux communiquer avec eux.
Vous en saurez plus en achetant son livre.

Actuellement Pierre travaille sur un troisième livre sur les chrétiens au Japon.